Du Maghreb à l’Amérique latine en passant par l’Asie, les Etats-Unis et l’Europe, PARISCOSMOP vous propose 11 bons plans cosmopolites pour l’été. Dolcevita-sur-Seine, Berlin Wonderland, frétillante Busan, Skagen, Matsouri, Felfel… Mais aussi Harry Gruyaert, Joel Meyerowitz et Benito Román. Des festivals et des expositions qui vont vous transporter loin et vous faire découvrir d’autres cultures. Le tout sans quitter Paris et sans augmenter votre empreinte carbone. Voici 11 oasis où s’abriter de la chaleur estivale et faire le plein d’expériences interculturelles.
Inde : Festival Namasté
Hommage aux relations historiques et amicales entre la France et l’Inde. Le festival Namasté réunit des grands artistes du spectacle vivant et des arts visuels ainsi que des artisans indiens. Le but est d’offrir une fête des sens à travers la riche diversité culturelle de l’Inde : art classique, folk, yoga, ateliers de danse Bollywood, photographie, artisanat, gastronomie. Une attention particulière mérite la programmation musicale : Amjad Ali Khan, Ricky Kej et Dr. L. Subramanian. Toute une expérience immersive dans le paysage culturel indien.
📍Du 6 au 9 juillet, la Seine musicale, île Seguin, Boulogne-Billancourt (92100)
MAGHREB : FESTIVAL FELFEL
L’Institut du monde arabe et la Fondation Cartier pour l’art contemporain présentent le festival Felfel (« piment » en arabe). Cette première édition se penche sur les apports culturels et artistiques des diasporas tunisienne, algérienne et marocaine en France. Pendant trois jours, cette manifestation accueille des concerts, des causeries littéraires, des projections et des conférences chantées. Point d’orgue, le grand bal du 14 juillet sur le parvis de l’Institut du monde arabe. Felfel invite à (re)partager l’histoire et la diversité des expressions culturelles issues de la diaspora maghrébine.
📍Du 12 au 14 juillet, Institut du monde arabe (5e) et Fondation Cartier (14e)
CHINE, JAPON, CORÉE DU SUD : Du bol ! À travers les collections du musée des Arts décoratifs
En Asie, le bol est lié à l’usage du thé, mais il permet aussi de présenter et de consommer les aliments ou les boissons alcoolisées sur la table. Il contient également les offrandes sur les autels ou sert aux aumônes. Les collections du musée offrent une large déclinaison de formes, de formats, de décors et de différentes matières. Plus de 150 bols issus des fonds asiatiques du musée, dialoguent avec les accessoires indispensables qui les accompagnent : théières, verseuses, pots à poudre ou à feuilles de thé, pots à eau, plats à condiments et mets, ou bouilloire.
📍Jusqu’au 9 juillet, Musée des arts décoratifs (1e)
Amérique latine : Rio – Buenos Aires 1909
Des avenues de Buenos Aires au quartier balnéaire de Rio de Janeiro, l’exposition retrace le voyage d’affaires entrepris par le philanthrope Albert Kahn en Argentine et au Brésil en 1909. Elle entraîne le visiteur dans un périple sensible, celui du passage à la couleur, avec les premières autochromes répertoriées du Brésil. Véritable archive visuelle, le fonds du voyage en Amérique du Sud est le témoin d’une modernisation urbaine en devenir. Dans une déambulation visuelle et sonore, les visiteurs découvriront 600 photographies stéréoscopiques monochromes, 61 plaques autochromes et 3 minutes de film.
📍Jusqu’au 19 novembre, Musée départemental Albert Kahn (Boulogne-Billancourt)
Corée du Sud : Frétillante Busan
À l’occasion de la candidature de la ville de Busan à l’Exposition universelle 2030, le Centre culturel coréen dévoile cette année une programmation spéciale. Parmi toutes les activités, l’exposition « Frétillante Busan, le monde à portée des flots ». Un premier volet s’intéresse à l’évolution de la ville et de son identité dans le temps. Un deuxième est entièrement consacré à la culture à Busan : danse, musique, poésie, cinéma. Et un troisième, présente des œuvres virtuelles inspirées de l’atmosphère avant-gardiste de la ville coréenne.
📍Jusqu’au 16 septembre, Centre culturel coréen (8e)
Allemagne : Berlin Wonderland. Wild Years Revisited 1990-1996
9 novembre 1989, chute du Mur de Berlin. La séparation entre Est et Ouest finissait. Et une phase de liberté et d’optimisme, mais aussi de déception et d’inquiétude, débutait. L’exposition reflète les années 1990 à 1996 durant lesquelles beaucoup d’immeubles dans le Mitte (quartier de Berlin) ont été abandonnés. De jeunes créatifs sont arrivés des quatre coins du monde afin de tirer parti de ces possibilités exceptionnelles et de créer un nouveau style de vie. Les photographes Ben de Biel, Hendrik Rauch, Philipp von Recklinghausen, Stefan Schilling, Hilmar Schmundt, Andreas Trogisch et Rolf Zöllner y participèrent.
📍Jusqu’au 28 août, Goethe Institut (16e)
Espagne : Benito Román. La décennie prodigieuse
Découvrez un pan d’histoire de l’Espagne à travers le regard singulier du photographe Benito Román. L’Instituto Cervantès (8e) présente l’exposition « La décennie prodigieuse ». Entre les années 1975 et 1985, des changements majeurs ont eu lieu en Espagne : le passage de la dictature à la démocratie. Le photojournaliste s’évertuait alors à capter chaque jour des faits, apparemment sans intérêt et sans rapport avec les unes des journaux. Mais qui, au fil du temps, sont devenus le meilleur témoignage graphique du changement sociopolitique de cette époque.
📍Jusqu’au 14 septembre, Institut Cervantès (8e)
Europe+ : Harry Gruyaert – La part des choses
Parcours inédit dans l’œuvre du photographe belge Harry Gruyaert, grande figure de la photographie contemporaine. L’exposition réunit pour la première fois 80 tirages d’époque Cibachrome, réalisés de 1974 à 1996. Ce procédé photographique se distingue par la netteté de l’image, l’intensité des couleurs et la saturation des aplats. Né à Anvers en 1941, Harry Gruyaert est un des pionniers de la photographie couleur. Au début des années 1970, il arpente le monde non pour le désigner ou en informer mais pour le sculpter, le modeler… Transcrire sa perception des choses et non les choses elles-mêmes.
📍Jusqu’au 24 septembre, LE BAL (17e)
États-Unis : Joel Meyerowitz – Panorama
Vingt-trois tirages qui nous plongent dans le monde en couleur du photographe américain. La galerie Polka retrace soixante années de la carrière de Joel Meyerowitz. L’exposition célèbre la richesse de la couleur, dont Meyerowitz a révélé tout le potentiel sous un angle inédit, et dans un format XXL. Elle propose un panorama des plus belles images ponctué de photographies exposées pour la première fois. De la street photography aux images plus contemplatives, la démarche artistique du photographe tient à la sublimation du quotidien.
📍Jusqu’au 29 juillet, Polka Galerie (3e)
Pays nordiques : Skagen – Joakim Skildsen
Située à l’extrême nord du Danemark, la ville de Skagen est connue pour son port de pêche, ses anciennes maisons jaunes et son phare de 46 mètres de haut. Mais Skagen a aussi une particularité : sa lumière, résultat d’une rencontre magique entre la mer du Nord et la mer Baltique. Au gré des saisons et des couleurs ondoyantes, Joakim Eskildsen photographie des villageois, des bords de mer, des bâtiments déserts… Dans ces images contemplatives surgit un décor poétique construit à l’aide d’une palette de couleurs empruntées à la lumière du jour et à la douceur de la nuit.
📍Jusqu’au 29 juillet, Polka Galerie (3e)
Japon : Festival Matsuri
Performances artistiques, démonstrations de yukata (kimono estival) et de taiko (tambours), concerts, danse, dj set… Mais aussi nourriture et boissons. Le festival Matsuri revient en force pour sa deuxième édition. Trois jours pendant lesquels six espaces différents vont offrir une expérience unique du Japon : Omise (vente de produits alimentaires et de boissons non-alcoolisées), Saké Station (le paradis des alcools japonais), Mura (présentation des différentes régions du Japon et vente de produits touristiques), Ohayashi (performances et ateliers), Summer Shochu Bar (cocktails) et Art (artistes et créateurs).
📍Du 7 au 9 juillet, Parc floral de Paris (12e)
‘Amérique latine à Paris