«Ay, no hay que llorar, que la vida es un carnaval, y las penas se van cantando»… Refrain mythique de la chanson «La vida es un carnaval» de Celia Cruz, icône cubaine de la musique latine. La joie produite par cette chanson est semblable au sentiment que vous ressentirez en voyant défiler le Carnaval tropical dans les rues de Paris. Danses, couleurs, musique, corps, costumes… Vous ne pourrez pas rester impassible face à la sensualité des mouvements et au vacarme endiablé.
Plus de 2000 carnavaliers et près d’une trentaine de groupes de musique envahissent les rues de la capitale pendant deux jours début juillet. Justement au moment où la chaleur à Paris devient presque tropicale. «Mélange entre traditions africaines, européennes et amérindiennes, le carnaval joue un rôle prépondérant dans la vie en outre-mer, grâce à la danse et la musique. Il exprime des sentiments issus de leur histoire qui ne peuvent être exprimés autrement que par le grain de folie, de transgression, que permet le temps du Carnaval», explique la Mairie de Paris, l’une des organisatrices de ce rendez-vous immanquable.
Cette parade annuelle est, par ailleurs, un lieu de rencontre entre différentes organisations venues d’Ile-de-France, de Guadeloupe, de Martinique mais aussi de Colombie, du Pérou, de la Bolivie, du Brésil… ¡Azúcar! (W.O.)