Damien Hirst: Cerisiers en fleurs

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Cherry Blossom (détail), 2019. © Damien Hirst and Science Ltd. Tous droits réservés, ADAGP, Paris, 2021.

Depuis juillet dernier, la Fondation Cartier pour l’art contemporain expose la nouvelle série picturale de Damien Hirst: Cerisiers en fleurs. Il s’agit de la première exposition institutionnelle du célèbre artiste Britannique en France. Accompagnés d’une riche programmation, ses exceptionnels tableaux resteront accrochés jusqu’au 2 janvier 2022.

L’exposition présente 30 tableaux répartis en panneaux simples, diptyques, triptyques, quadriptyques et même un hexaptyque, toutes de très grand format. Les toiles vibrantes, entièrement recouvertes par les couleurs vives et saturées, enveloppent le spectateur dans un vaste paysage végétal oscillant entre figuration et abstraction.

La série réinterprète avec une ironie joyeuse le sujet traditionnel et populaire de la représentation florale. Sur la toile, Damien Hirst mêle touches épaisses et projections de peinture faisant référence tant à l’impressionnisme et au pointillisme qu’à l’action painting.

Mot de l’artiste
«C’était jouissif de travailler sur ces toiles, de me perdre entièrement dans la couleur et la matière à l’atelier. Les Cerisiers en Fleurs sont tape-à-l’œil, désordonnées et fragiles, et grâce à elles je me suis éloigné du minimalisme pour revenir avec enthousiasme à la spontanéité du geste pictural».

Hanami, une tradition japonaise
«Comme on le sait, l’image du cerisier en fleurs est omniprésente dans la culture japonaise […]. L’observation des cerisiers en fleurs [Hanami, NDLR] au printemps provient d’une longue tradition et demeure un événement annuel partout au Japon. Elle marque le début de l’année fiscale et universitaire. En d’autres termes, ce moment représente le seuil temporel où le passé et l’avenir –ou la mort et la vie– s’entrecroisent» (Michio Hayashi, historien de l’art. Extrait du catalogue de l’exposition).

Damien Hirst
Il est le chef de file des Young British Artists (YBA) qui a dominé la scène britannique dans les années 1990. Ces jeunes partageaient un goût pour la création de dispositifs parfois perçus comme choquants. Les animaux plongés dans d’immenses aquariums remplis de formol de sa série «Natural History» deviennent des images iconiques de son œuvre. «Mother and child, divided» lui a valu en 1995 le Prix Turner, décerné par la Tate Modern. La peinture est également essentielle dans sa pratique artistique.

 

Infos pratiques

 

261, boulevard Raspail 75014 Paris
6 juillet 2021 – 2 janvier 2022
Site internet