Le Festival de documentaires «Seytou Africa» investit le Reflet Médicis

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© Trouble Sleep d'Alain Kassandra / Festival Seytou Africa

Ils sont hélas très peu présents sur nos écrans. Pourtant, les documentaires africains ont une actualité vivace et une histoire riche. La 3e édition du Festival Seytou Africa cherche à pallier ce manque de visibilité et de reconnaissance. Du 23 au 26 septembre, le Reflet Médicis (5e) projette une belle sélection de longs et courts métrages réalisés dans une dizaine des pays africains.

Un film sur une promesse de mariage qui fait face à l’opposition familiale. Un autre sur un immigré Ivoirien qui a fait la traverse jusqu’en Italie mais qui rêve de la France. Un court métrage sur un ex combattant qui, malgré les souffrances endurées, ne laisse pas la rancœur envahir son âme. Un long métrage sur des femmes footballeuses au Soudan qui défient les interdits imposés par une société patriarcale régie par la charia… Ce sont quatre synopsis des 13 films programmés.

Cameroun, Madagascar, Sénégal, Burkina Faso, République Centrafricaine, Congo, Soudan, Nigéria, République démocratique du Congo… Productions locales et co-productions internationales avec la France, la Suisse, le Danemark, l’Argentine, la Belgique, l’Italie et l’Allemagne. Tout un croisement de regards entre l’Afrique et l’Europe, entre les filmeurs et les filmés, entre les films et les spectateurs. D’ailleurs, le mot wolof «saytou» qui donne le nom au festival signifie «regard» au sens de l’œil mais aussi de la pensée qui en découle.

Le festival Seytou Africa se veut aussi un lieu de rendez-vous festif et convivial proposant projections, débats avec des professionnels, concerts et cocktails. Producteurs, réalisateurs et même une monteuse seront présents tout le long du week-end pour débattre avec le public. Et deux DJ, Electrovadou et Eden Tinto Collins, animeront l’«after» film de vendredi et la soirée de clôture.

Mots de l’équipe du festival

«…L’équipe est heureuse d’investir à nouveau le Reflet Médicis. Nous voulons partager tant de films qui nous ont marqués et accompagnés en ces temps troublés… Malgré l’état actuel du monde, le cinéma possède une force consolatrice et politique. Nous sommes honorés de nous faire les passeurs de jeunes qui lui insufflent vitalité et lutte».

 

Infos pratiques

 

3, rue Champollion 75005 Paris
Du 23 au 26 septembre 2021
Site internet