Kinotayo: des films japonais tout juste sortis du four

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Suis-moi, je te fuis, Koji Fukada, 2020 / © Koji Fukada

Il s’agit du tout premier festival du cinéma japonais contemporain créé en France. Pour sa 15e édition, Kinotayo programme huit films en compétition, deux séances spéciales et deux sections: Écologie & Animation et Films & Gastronomie. À Paris, ce rendez-vous cinéphile a lieu dans cinq salles reparties entre les deux rives de la Seine. Loin de clichés, la sélection actuelle amène le public à voir le monde à travers un regard japonais empreint de sensibilité et d’un grand sens de l’harmonie. Japanophiles aux écrans!

Cinq drames, un faux documentaire, une comédie de science-fiction et un documentaire font partie de la compétition officielle. Ils rivalisent pour les prix Soleil d’or, du jury, de la meilleure image et de la meilleure bande originale. Un film en deux volets est la rareté la plus attendue de la présente édition: «Suis-moi, je te fuis» (2020) et «Fuis-moi, je te suis» (2021), du réalisateur Koji Fukada.

Dans la première partie, le cœur de Tsuji balance entre ses deux collègues de bureau jusqu’à ce qu’il rencontre Ukiyo. Malgré les mises en garde de son entourage, il est irrémédiablement attiré par la jeune femme… qui n’a de cesse de disparaître. Dans la deuxième partie, Tsuji a décidé d’oublier définitivement Ukiyo et de se fiancer avec sa collègue de bureau. Ukiyo, quant à elle, ne se défait pas du souvenir de Tsuji… mais cette fois, c’est lui qui a disparu.

Les autres trois drames de la compétition sont tous achevés courant 2021. «A Balance» raconte l’histoire d’un père qui avoue à sa fille un terrible secret. «A Garden of the Camellias» plonge le public dans l’intimité d’une famille qui se débat entre les traditions et le changement. Et dans le film «Aristocrats», Hanako croit avoir enfin trouvé l’homme de sa vie mais elle réalise qu’il entretient déjà une autre relation.

Le faux documentaire «La ville en deux strates» aborde l’histoire de quatre jeunes qui partent à la rencontre du paysage dévasté par le tsunami de 2011. La comédie de science-fiction «Deux minutes plus tard» réserve aux spectateurs pas mal de moments loufoques: une boucle temporelle, un mystère à percer et l’effet Droste. On ne vous révèle plus. Enfin, le documentaire «Sayonara TV» est une plongée passionnante dans les coulisses électriques de la télévision japonaise.

Pour les amateurs de l’animation nippone, trois films inédits «Poupelle », «Wonderland», «Le royaume sans pluie» et «Junk Head». Et pour ceux qui s’intéressent aux arts culinaires japonais, la section gastronomique du festival propose deux nouveautés «Tempura» et «Mochi». Le film animé de clôture est «Belle»: une adolescente coincé entre un monde bien réel et un autre complétement virtuel.

Toutes les projections du festival Kinotayo ont lieu au Club de l’étoile (17e), à la Maison de la culture du Japon (15e), au Musée Guimet (16e), au Balzac (8e) et au Reflet Médicis (5e).

L’association Kinotayo organise ce rendez-vous cinéphile annuel depuis 2006. L’objectif du festival est de porter à la connaissance du public français le point de vue des Japonais sur des faits de société communs aux deux pays. Chaque année, il sélectionne pour la plupart des films produits depuis moins de 18 mois et inédits en France. Ils font découvrir au public français la richesse du 7e art japonais.

 

Infos pratiques

 

Plusieurs salles de cinéma à Paris
Jusqu’au 21 décembre 2021
Site internet