AKAA continue à œuvrer pour le rayonnement des scènes artistiques d’Afrique et de ses diasporas. Sous les verrières du Carreau du Temple (4e), la foire d’art et design Also Known As Africa invite une sélection pointue d’exposants. Du 12 au 14 novembre, les collectionneurs, professionnels et amateurs de l’art contemporain se donnent rendez-vous à Paris pour apprécier et explorer les dernières productions du vaste continent africain.
Avec 40 galeries internationales et plus de 100 artistes présents, venus des quatre coins du monde, la foire Also Known As Africa s’est érigé en événement artistique incontournable. Elle a déjà égalé sa rivale londonienne en nombre d’exposant et d’artistes. Parmi les 137 créateurs exposés: Alexis Peskine (France-Brésil), Claire Johnson (Afrique du Sud), Adel Bentounsi (Algérie), Ataa Oko (Ghana), Chéri Samba (République démocratique du Congo), Dominique Zinkpé (Bénin), Delphine Diallo(France-Sénégal)…
Côté exposants, AKAA annonce le retour de quelques noms prestigieux: MAGNIN-A, MOV’ART, October Gallery ou THK Gallery… Mais aussi, de nouvelles galeries qui participent pour la première fois: Montague Contemporary (New York), Rhizome Gallery (Alger), Motion Art Gallery (Le Caire), BKhz (Johannesbourg), Krystel Ann Art (Lisbonne), Open Art Exchange (Schiedam), By Lara Sedbon (Paris), Galerie Véronique Rieffel (Abidjan) et Voss Gallery (Dusseldorf)… Six autres galeries de Sénégal, Afrique du Sud, Égypte, Kenya et Côte d’Ivoire seront présentes de manière virtuelle.
«À rebrousse-temps» est l’intitulé des rencontres que la foire propose en accès libre à tous publics: conférences, projections, performances et lectures. Trois auteurs, Julie Crenn, Dénètem Touam Bona et Armelle Dakouo aborderont, par exemple, la relation au temps et son empreinte dans la création plastique de dix-sept artistes. Ces rencontres encouragent la réflexion sur des questions relatives à l’actualité de la vie artistique et du marché de l’art.
L’art contemporain africain naitrait à la fin de la période coloniale avec l’apparition d’artistes qui ne sont plus des anonymes. Les échanges culturels postcoloniaux entre l’Europe et l’Afrique, et les transformations politiques, sociétales et culturelles, ont joué aussi un rôle important. Ce type d’art reste aujourd’hui un si vaste domaine qu’il n’est pas possible de parler d’un courant homogène commun à toute l’Afrique.
Infos pratiques
4, rue Eugène Spuller 75003 Paris | |
Du 12 au 14 novembre 2021 | |
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