La fête de Pâques est célébrée partout dans le monde. Et pour les chrétiens orthodoxes, cette fête prend une forme particulière, à la fois grandiose et empreinte de solennité.
Dès les matines du dimanche pascal, dans l’obscurité totale, un célébrant sort par les portes saintes avec un cierge allumé. Le silence est profond et l’on entend seulement sa voix psalmodier. De retour dans le sanctuaire, il entonne un hymne avant que le clergé sorte lui aussi, en procession. Les fidèles reprennent l’hymne en suivant la procession, menée par les chants et les lumières des cierges. Puis la lecture de l’évangile pascale se fait devant l’église, dans un moment de recueillement spirituel. L’évangile, dans la tradition slave, est proclamé dans autant de langues qu’il est possible de le faire. Traditionnellement, suivent des agapes de rupture du Carême, qui peuvent durer toute la nuit.
Selon qu’elle se déroule en Grèce ou en Russie, la fête de la Pâques orthodoxe connaît des variantes. En Grèce, le prêtre dit par trois fois devant la porte de l’église: «Levez vos portes, princes ; levez-vous, portes éternelles, et le Roi de gloire entrera». Ou encore, il est de coutume en Russie que les prêtres, qui sortent encenser l’église à chaque ode du canon, portent des vêtements de couleurs à chaque fois différentes.
Si vous voulez participer à cette fête de Pâques orthodoxe, il est possible d’y assister dans les églises orthodoxes de Paris. (M.C.)
