Une bonne et une mauvaise nouvelle : la Saison France-Portugal à Paris arrive à sa fin. Depuis février 2022, la Seine et le Tage, Paris et Lisbonne, la France et le Portugal se sont rapprochés pour célébrer les liens humains et culturels qui les unissent. L’heure de l’adieu est venue. Expositions, cinéma, gastronomie, musique, art contemporain… Tous ces événements resteront dans la mémoire et le cœur des Parisiens. La bonne nouvelle : jusqu’au 31 octobre 2022, vous avez encore l’opportunité de danser jusqu’à minuit, déguster un bon repas, voir deux belles expositions et assister au théâtre. The Show Must Go On !

Gastronomie : Food temple Portugal

Un voyage gustatif et sensoriel. Le festival Food Temple vous transporte au Portugal, sa cuisine généreuse et son art de vivre coloré. Tout au long du week-end, vous retrouverez l’odeur des pastéis de nata, de la caldo verde ou encore des sardines grillées avec de la broa. Les arts de la table sont également présents. Une jolie vaisselle, des plaids tout doux et des savons parfumés côtoieront les produits culinaires hauts en couleurs du marché. Ateliers gastronomiques, jeux, concert de fado, DJ set, masterclasses, restaurants et épiceries, exposition de photos… Mais surtout, ne manquez pas le traditionnel brunch dominical concocté par des cheffes portugaises !

Le Carreau du temple, Paris 3e

Du 23 au 25 septembre

Lisbonne sur Seine

Une déclaration d’amour de Paris à Lisbonne et une déambulation artistique au cœur de la ville lumière. La promenade débute avant la tombée de la nuit par une performance de la choréographe Olga Roriz. L’Académie du Climat présente une installation du plasticien Bordalo II. La MEP diffusée en boucle une projection d’une œuvre d’António Jorge-Gonçalves sur l’histoire de Lisbonne. Le parvis de l’Hôtel de Ville accueille des food-trucks et le DJ Branko. Ce dernier mixera en direct sur les créations originales des artistes Salomé Lamas, Add-Fuel et Augusto Bràzio. Enfin Le bal Omiri, associant vidéo, musiciens et paysages sonores des quatre coins du Portugal, fera danser dans les salons de l’Hôtel de Ville jusqu’à minuit.

Plusieurs lieux, Paris centre

23 septembre

Danse : Focus Portugal

Composez librement le programme de votre soirée parmi trois spectacles, un concert et une installation-performance. La troupe de la chorégraphe Cap-Verdienne Marlene Monteiro Freitas invite à explorer les capacités du corps humain pour mener une danse affranchie et libre. De son côté, Ana Isabel Castro part de la figure de Marengo, le cheval préféré de Napoléon Bonaparte, pour présenter un voyage onirique qui mêle chants polyphoniques, danse et apparitions troublantes. Et Vera Mantero, accompagnée du guitariste Gabriel Godoi, chante Caetano Veloso.

Chaillot Théâtre national de la danse, Paris 16e

7 et 8 octobre

Théâtre : Dans la mesure de l’impossible

Plusieurs langues, quatre comédiens et un musicien. Avec la riche simplicité qui le caractérise, l’auteur et metteur en scène portugais Tiago Rodrigues tisse ensemble des histoires de vies impossibles. Écrit à partir d’entretiens avec une trentaine de collaborateurs du Comité international de la Croix-Rouge et de Médecins sans frontières, le spectacle restitue l’expérience des travailleurs de l’humanitaire. Le récit ouvre des images sans jamais les imposer, touche à l’insoutenable sans jamais le montrer.

Odéon Théâtre de l’Europe, grande salle Berthier, Paris 17e

Jusqu’au 14 octobre

Danse : Ballet national du Portugal

En une même soirée, le prestigieux Ballet national du Portugal présente deux chorégraphes de premier plan. Tânia Carvalho développe depuis vingt-cinq ans un langage scénique très expressif dans lequel la danse enlace d’autres disciplines artistiques, notamment le théâtre, les arts visuels et la musique. Marco da Silva Ferreira explore un univers chorégraphique hybride, à forte tonicité, traversé en particulier par les cultures urbaines.

Le 104, Paris 19e

Du 27 au 30 octobre

Exposition L’âge d’or de la renaissance portugaise

Pour la première fois, les visiteurs du Musée du Louvre vont découvrir l’art raffiné des peintres actifs à Lisbonne dans la première moitié du 16e siècle. La peinture portugaise connaît alors un âge d’or. Ces artistes conjuguent des paysages bleutés empreints de poésie, des tissus et des accessoires précieux, des détails d’architectures raffinées à un sens aigu et parfois cocasse de l’observation et de la narration. Ils opèrent une synthèse très originale entre les inventions picturales de la Renaissance flamande et italienne et la culture portugaise.

Musée du Louvre, Paris 1e

Jusqu’au 10 octobre

Exposition : Gulbenkian par lui-même: dans l’intimité d’un collectionneur

L’exposition dévoile des facettes inédites et peu explorées de l’un des plus importants collectionneurs de la première moitié du 20e siècle. Le scénario de l’exposition est bâti autour de cinq axes cruciaux pour Calouste Gulbenkian et qui ont guidé ses choix: l’intimité, les matériaux précieux, l’artisanat, la provenance et l’unicité. Des objets variés provenant d’un large éventail de cultures et d’époques viendront dialoguer avec une sélection de pièces de la Collection Al Thani.

Hôtel de la Marine, Paris 8e

Jusqu’au 2 octobre