Une anthologie de poètes surréalistes japonais. Des poèmes juifs, musulmans et indous. Une lecture des œuvres de poètes péruviens. Poésie iranienne féminine. Une soirée de poésie coréenne. Un atelier d’écriture de haïkus. Poètes israéliens et palestiniens. Voici un aperçu de la programmation à Paris de la 25e édition du Printemps des poètes. Entre le 11 et le 27 mars, des mots doux, colériques, jolis, forts, amers, justes, ambigus vont franchir toutes les frontières à Paris, partout en France et même à l’étranger.
Après L’Ardeur, La Beauté, Le Courage, Le Désir puis L’Éphémère, l’emblème de cette 25e édition devait être libre et fantaisiste. Mais l’anniversaire de l’invasion de l’Ukraine par la Russie a imposé l’intitulé de cette année : « Frontières ». Toutes, les réelles et les imaginaires. La marraine cette année est l’actrice Amira Casar. Kurde par son père, russe par sa grand-mère, ayant grandi entre l’Angleterre, l’Irlande et la France, elle a franchi toutes les frontières.
« Frontières ». C’est sous cette bannière que le Printemps des poètes se déploie dans toutes les formes et dans tous les lieux. Lectures, rencontres, ateliers, résidences, festivals, sélection d’ouvrages, prix, créations inédites. Et encore scènes, écoles, librairies, bibliothèques, hôpitaux, prisons, jardins, théâtres, gares… À Paris, plusieurs espaces culturels accueillent des événements variés et cosmopolites. Voici notre sélection de la programmation du Printemps des poètes à Paris.
La programmation à Paris
La librairie Junku (18 rue des Pyramides, 1e) organise le 16 mars, à 17h, une conférence sur la poésie surréaliste japonaise. Le théâtre du Nord-Ouest (13, rue du Faubourg Montmartre, 9e) propose le 17 mars, à 18h30, des poésies religieuses sans frontières ; et le 21 mars à la même heure une lecture de poésie iranienne féminine (Tahireh, Simin Behbahani, Fajeme Ekhtesari). L’association Cecupe programme le 21 mars, à 19h, à la galerie Art Bar (90 rue d’Assas, 6e), une soirée-lecture des œuvres de poètes péruviens.
L’université Paris Cité, campus Grands Moulins (9 esp, Pierre Vidal-Naquet, 13e) organise une récitation et une intervention de poètes coréens, le 22 mars à 18h30. Le même jour et à la même heure, la bibliothèque Fessart (6 rue Fessart, 19e) propose un atelier d’écriture de haïkus (poèmes d’origine japonaise très brefs). Et la galerie L’ Avis de Passage (19 rue Charles V, 4e) invite à une lecture de textes poétiques israéliens et palestiniens, le 25 mars à 18h.
Une chambre d’écho poétique
Depuis 1999, le Printemps des poètes transmue le mois de mars en une vaste chambre d’écho poétique. Il célèbre la vitalité de la poésie en produisant les créations phares de l’édition et en organisant des rencontres. Parallèlement, il accompagne et soutient des festivals, manifestations et autres créations tout au long de l’année. Ce sont les projets dits Hors Saison. Lectures, rencontres, ateliers, résidences d’écriture, prix ou encore sélection d’ouvrages…