Le 9 avril 2024 marque la fin du mois de jeûne du ramadan en France. Pour plus d’un milliard de musulmans dans le monde, Aïd-el-Fitr est un grand moment de partage, de paix et de joie. Les fidèles visitent leurs proches et amis afin de les féliciter des bonnes actions réalisées et leur souhaiter le meilleur pour le futur. C’est aussi l’occasion de se retrouver en famille ou entre amis autour de grands repas conviviaux et de s’offrir des cadeaux. Pour vous régaler, PARISCOSMOP a sorti son carnet d’adresses. Nous avons sélectionné 3 restaurants algériens, 3 pâtisseries de spécialités marocaines, tunisiennes et algériennes, et 1 salon de thé oriental attenant à la Grande Mosquée de Paris. Aïd Moubarak ! Heureuse fête !
Le Taïs
129, bd de Ménilmontant. Paris 11e
69, bd de Belleville. Paris 11e
On dit souvent que pour manger la bonne cuisine d’un pays étranger, il faut se rendre là où mangent ses ressortissants. Eh bien, la majorité des clients du Taïs sont des Algériens, des Marocains et des Tunisiens. Couscous agneau, bœuf, poulet, merguez, méchoui, royal (trois viandes) et aussi sans viande. Tajine boulette aux olives, poulet, artichaut farci, pruneau (le samedi), agneau et bœuf. Grillades. Plats du jour : chekchouka (poêlée de poivrons ou de piments, tomates, oignons et œufs), Rechta avec poulet (plat de pâtes emblème de la cuisine d’Alger, servi uniquement les dimanches)… Et bien sûr, soupe harira (légumes) et chorba (blé cassé), bricks… Tout est halal et préparé et servi comme au bled.
Zerda Café
125, rue de Tocqueville. Paris, 17e
Inspirée des vieilles bâtisses ottomanes de la casbah d’Alger, la décoration de ce lieu apporte un bout d’Algérie à Paris. Et la cuisine fait le reste ! Tajines, couscous, pastillas et viandes grillées sont tous délicatement parfumés d’épices et de fruits qui ont confits à force de mijoter à feu tout doux, suivant la tradition. Les poissons et crustacés accompagnent aussi ces saveurs du Maghreb. Et en dessert, il est difficile de se décider. Parmi le choix : les pâtisseries orientales au miel, la crème brûlée à la pistache et la crêpe berbère. Le Zerda Café est l’un des premiers restaurants algériens de Paris. Créé en 1946 sous l’enseigne « El-Goléa », il est repris en 2003 par la famille Achour. Celle-ci change le nom mais garde la cuisine traditionnelle qui a fait la réputation du lieu !
Chez Mamane
27, rue des Cinq-Diamants. Paris, 13e
Dans une salle où une immense fresque de dessins façon bande-dessinée s’étale sur un mur, on attend avec délice dans les odeurs d’épices et de viande grillée. Les conversations vont bon train tandis que les plats orientaux entament leur farandole dans le restaurant algérien. Chez Mamane, il n’est pas rare de devoir attendre à l’extérieur que des places se libèrent, mais on est alors récompensé de sa patience par un couscous fumant. Le plat de semoule fine est suivi du pot de bouillon parfumé à la coriandre où les légumes sont nombreux. Puis, des raisins secs, de la harissa et des pois chiches que chacun dose à sa convenance. Les vins algériens accompagnent très bien le repas, qui se termine dans la douceur des desserts orientaux. Et, dans une ambiance bon enfant, on fait connaissance avec ses voisins tout en dégustant !
La Bague de Kenza
106, rue Saint Maur. Paris, 11e
173, rue du Faubourg Saint-Antoine. Paris, 11e
233, rue de la Convention. Paris, 15e
Une citronnette ou un cornet pistache, une baklava à la noix ou un cigare au miel, une datte fourrée à la pâte d’amande… Ce sont là quelques-unes des douceurs algériennes que l’on peut déguster à La bague de Kenza. Aux noix, à la rose, aux amandes, au miel, aux pistaches, aux dattes, à l’orange ou encore délicatement parfumées à la cannelle, les pâtisseries sont craquantes à la première bouchée puis fondent en bouche pour révéler tous leurs arômes. Et on s’en régale !
Masmoudi
106, boulevard Saint Germain. Paris, 6e
Dégoulinantes de miel, parsemées de sésame, fourrées à l’amande ou à la datte, recouvertes de sucre glace ou parfumées à la fleur d’oranger… Dans la pâtisserie tunisienne Masmoudi, les tons bleus et mauves donnent un air de salon de thé à l’anglaise, mais c’est bien l’authentique tradition orientale que l’on y trouve. Les plateaux regorgent de bouchées de toutes formes. Sous cloches ou à étages, les présentoirs offrent à la vue des couleurs et des garnitures appétissantes.
La Gazelle d’Or
82, rue de Sèvres. Paris, 7e
20, avenue Mozart. Paris, 16e
La Gazelle d’Or, ce sont deux boutiques dans le 7e et 16e. Hassan Ichouan a acquis les secrets de fabrication des gâteaux marocains depuis sa plus jeune enfance auprès de sa famille. Avec un savoir-faire artisanal de qualité, La Gazelle d’Or vous offre un choix unique de pâtisseries fines marocaines. Cornes de gazelle à l’orange, bahla nature, chebbakia, fekkas, makrout, briouate aux amandes effilées, sbiat meryem, ghriba, kamoussa, baklava noisette, cornet aux pistaches, pyramide au chocolat, rose aux amandes, nid d’oiseau à la vanille, panier fruits confits… Difficile de vous les décrire, il faut s’y rendre.
Salon de thé de la Grande Mosquée
30, rue Geoffroy-Saint-Hilaire. Paris, 5e
La Grande Mosquée de Paris possède, attenant, un salon de thé dont la réputation n’est plus à faire. On y pénètre comme dans un jardin. Il est entouré d’arbres et de petites tables, de mosaïques bleutées et de discrets chants d’oiseaux. Après avoir gravi quelques marches, on peut admirer en intérieur un étal de pâtisseries orientales dont les effluves de miel et de fleur d’oranger emplissent l’air. Cornes de gazelle, baklawas, loukoums s’y succèdent pour un régal des yeux et du palais. Un peu plus loin, un patio tout de verdure et de motifs marocains offre de nombreuses places aux tables couvertes d’un plateau de cuivre oriental. C’est là, ou dans le premier jardin, que vous pourrez déguster le fameux thé à la menthe du Café Maure : doux et sucré. Il vous laissera longtemps en bouche un goût de menthe qui vous fera y revenir !